L’oxygène est gaz présent dans l’air sous forme libre dans une proportion d’environ 21% du volume global. La fraction d'oxygène inspiré (FiO2), qui est le pourcentage d'oxygène dans l'espace mesuré, est donc de 21 % dans les conditions normales de respiration. L’oxygène est essentiel à la vie, tous les tissus en ont besoin en continu afin de maintenir la fonction de production d'énergie cellulaire.
L’oxygénothérapie
L'oxygène médicinal est un gaz incolore, inodore et insipide, strictement identique à l'oxygène retrouvé à l’état naturel dans l'air.
L'oxygénothérapie est généralement définie comme l'administration d'oxygène à des concentrations supérieures à celles contenues dans l'air ambiant (FiO2 > 21 %). La plupart du temps, l'oxygène est administré à une pression partielle comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (c'est-à-dire entre 0,213 et 1 013 bar), on parle alors d'oxygénothérapie normobarique (NBOT).
Utilisation thérapeutique de l'oxygène médicinal à pression atmosphérique
Hypoxémie
L'hypoxémie est une affection potentiellement grave au cours de laquelle la fourniture d'oxygène est insuffisante pour répondre aux besoins métaboliques des tissus. L'hypoxémie est généralement induite par une condition préexistante ou, plus rarement, par un manque initial d'oxygène dans l'air inspiré.
L’algie vasculaire de la face
L’algie vasculaire de la face est une céphalée primaire caractérisée par des crises récurrentes et de courte durée avec présence de douleurs unilatérales atroces au niveau périorbitaire, associées à des symptômes autonomes ipsilatéraux (larmoiement, congestion nasale, ptose, myosis, œdème des paupières, rougeur de l'œil).
Le mécanisme d'action de l'oxygène dans l’algie vasculaire de la face est mal connu. On suppose que l’oxygène agit soit comme un vasoconstricteur sur le flux sanguin cérébral, soit comme neuro-modulateur activant un facteur de terminaison de l'attaque ou soit en inhibant un mécanisme d'activation de la crise d’algie.
Vecteur des médicaments administrés par nébulisation
L'oxygène est également utilisé comme un gaz vecteur pour la nébulisation, mais dans des cas très spécifiques, comme la thérapie par bronchodilatateur en nébulisation en cas de maladies respiratoires graves (bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), asthme).
L’oxygénothérapie