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PLS : Les différences clés entre la mise en position par un ou deux secouristes

18 juin 2025 par
PLS : Les différences clés entre la mise en position par un ou deux secouristes
LABODAL, Labodal - Administratif

  • Identifier le contexte d’intervention (nombre de secouristes disponibles, présence d’un traumatisme, avis médical).


  • Appliquer la méthode adaptée à la situation : à un ou deux intervenants.


  • Respecter strictement les consignes de maintien de la tête et du rachis en cas de traumatisme.


  • Installer la victime dans une position latérale stable et sécurisée.


  • Vérifier en permanence la respiration et l’écoulement des liquides vers l’extérieur.

Dans quels cas utiliser la PLS à un ou deux secouristes ?


 


PLS à un secouriste : rigueur et rapidité en autonomie

La position latérale de sécurité par un seul secouriste s’applique lorsque l’intervenant est seul face à une victime inconsciente qui respire, sans suspicion de traumatisme. Cette technique, enseignée dès la formation de base, permet de sécuriser rapidement la victime en assurant le dégagement des voies respiratoires et l’évacuation des liquides. Elle implique plusieurs gestes précis : alignement des membres, positionnement du bras à angle droit, usage du levier de la jambe pour retourner la victime, et maintien de la tête pendant la rotation. Bien que rapide et efficace, elle exige une maîtrise gestuelle rigoureuse, car elle comporte un risque de mobilisation du rachis.


PLS à deux secouristes : stabilité et coordination en cas de traumatisme

La technique à deux est recommandée dès lors qu’un traumatisme est suspecté, notamment au niveau de la colonne vertébrale, du bassin ou de la tête, ou si un avis médical l’impose. Elle permet une meilleure stabilisation du rachis cervical, grâce à la présence du second secouriste positionné à la tête. La méthode repose sur une coordination soignée, le secouriste à la tête assurant le maintien axial, tandis que l’autre exécute le retournement. Les mouvements parasites sont ainsi minimisés, offrant une sécurité biomécanique accrue, particulièrement utile dans les chutes ou accidents à haute énergie.

Objectifs communs, techniques différentes


Finalité identique, déroulement distinct

Les deux techniques visent à protéger les voies aériennes de la victime inconsciente tout en permettant l’écoulement des liquides et l’éviction de l’obstruction par la langue. La version à un secouriste repose sur l'autonomie totale : alignement du corps, contrôle de la tête, retournement. La version à deux répartit les gestes : un pour la tête, un pour le corps, garantissant un mouvement fluide et sécurisant.


Différences liées à la sécurisation du rachis

  • PLS à un secouriste : exige une vigilance continue, avec un risque accru pour la colonne vertébrale si mal exécutée.
  • PLS à deux secouristes : offre un meilleur contrôle du rachis, grâce à la coordination et au maintien axial de la tête, ce qui est essentiel en cas de traumatisme suspecté.



PLS à un secouriste : une solution en autonomie



Procédure adaptée aux situations isolées

Cette méthode est conçue pour les interventions en solo, courantes dans les environnements isolés ou peu surveillés. Le secouriste commence par retirer les lunettes, puis aligne les membres inférieurs de la victime, positionne le bras à 90°, utilise sa jambe comme levier pour effectuer un retournement maîtrisé et accompagne la tête de manière contrôlée. La jambe opposée stabilise la nouvelle position latérale.

Limites et surveillance post-positionnement

Bien que rapide, cette version est moins sûre pour le rachis. Elle doit être associée à une surveillance attentive de la respiration et à une alerte immédiate des secours. Elle est réservée aux situations sans suspicion de traumatisme de la colonne vertébrale.




PLS à deux secouristes : sécurité renforcée en cas de traumatisme



Mise en œuvre coordonnée et maîtrisée

En contexte à risque, la PST à deux intervenants permet une protection maximale du rachis cervical. Le secouriste à la tête maintient l’axe tête-cou-tronc, tandis que l’autre tourne le corps sur commande précise. Chaque mouvement est exécuté lentement et sans torsion, offrant un encadrement biomécanique optimal.


Exigences opérationnelles et ressources nécessaires

Cette méthode suppose la présence de deux secouristes formés, utilisant des équipements tels qu’un collier cervical ou coussin de tête. Elle est plus lente mais indispensable en cas de suspicion de traumatisme grave, tels que chutes, accidents de la route ou blessure à haute énergie. Le respect des règles de synchronisation et de protocole PSE est crucial.




Ce qu’il faut retenir sur les deux méthodes


Synthèse des avantages et contextes d’usage

La PLS, qu’elle soit faite par un ou deux secouristes, reste essentielle pour protéger les voies respiratoires et prévenir l’obstruction passive.

  • PLS à un secouriste : rapide, autonome, adaptée aux cas sans traumatisme.
  • PLS à deux secouristes : sécurisée, plus lente, recommandée en cas de traumatismes potentiels.


Choix guidé par l’évaluation de la situation

Le contexte d’intervention — type d’accident, état de conscience, nombre d’intervenants — guide le choix. La maîtrise des deux techniques permet au secouriste de s'adapter à toutes les configurations, tout en respectant les recommandations PSE et les principes de protection rachidienne.​


Conclusion


Adapter la PLS selon les ressources et les risques détectés

La PLS à un secouriste est une solution efficace en situation non traumatique, offrant une intervention rapide et autonome. La PLS à deux secouristes, bien que plus complexe, est la méthode par excellence en cas de traumatisme suspecté, garantissant une meilleure protection du rachis. Quel que soit le choix, l’objectif demeure : sécuriser la victime en attendant une prise en charge médicale complète.


FAQ


Parce qu’elle limite davantage les mouvements du rachis cervical et réduit les risques de complications secondaires.

Oui, à condition que les gestes soient calmes, coordonnés et sans mobilisation brutale. En l’absence de formation, il est préférable de se faire guider à distance par les secours via le 15. Le maintien de la tête dans l’axe et l’accompagnement du corps sont prioritaires.

La PLS classique ne s’applique pas. L’enfant est maintenu sur le côté, dans les bras du sauveteur, dos contre lui.

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